Chemin Des Impressionnistes Marly Nicolas MaugeChemin Des Impressionnistes Marly Nicolas Mauge
©Chemin Des Impressionnistes Marly Nicolas Mauge|NICOLAS MAUGE

Les Chemins des Impressionnistes Marly-le-Roi

Le village de Marly-le-Roi est un incontournable ! Il se dévoile au rythme du patrimoine historique et royal encore présent dans les plus anciennes rues de Marly-le-Roi. Sans oublier, pour autant, son passé artistique, grâce à ses paysages « quasi intacts », qui ont inspiré les plus grands peintres impressionnistes.

Nous vous invitons à suivre le parcours pour en apprendre davantage sur les œuvres du courant impressionniste, ses précurseurs et ses héritiers. Profitez de cette balade pour explorer l’ensemble des chemins des impressionnistes qui jalonnent Saint Germain Boucles de Seine.

Marly-le-Roi Résidence de plaisance de Louis XIV

En lisière des grandes forêts de chasse, Louis XIV tomba sous le charme de Marly. C’est pourquoi il demanda à Jules Hardouin-Mansart de lui construire une résidence plus « intime » que celle de Versailles, au sein de ce village. La ville de Marly-le-Roi possède encore aujourd’hui un patrimoine unique, marqué par Louis XIV et ses successeurs.

Marly fut conçu tel un château jardin. Ses concepteurs ont cherché l’équilibre entre nature et architecture. Effectivement, la création de jardins exceptionnels, animés par des fontaines, des bassins et des cascades, et les nombreuses statues font du Domaine de Marly un lieu unique. Ce décor grandiose était rendu possible grâce à une machine incroyable pour l’époque : la machine de Marly. Elle permettait, en captant l’eau de la Seine, l’approvisionnement en eau des deux résidences du Roi-Soleil : Marly et Versailles.

Aujourd’hui l’histoire royale, les explications de sa construction, de son parc et de la Machine de Marly vous sont contées au sein du musée du Domaine royal de Marly. Ne manquez pas de visiter ce lieu incroyable et ses belles expositions temporaires.

Les vestiges royaux du village de Marly-le-Roi

Le village regorge de bâtiments témoins de cette époque royale, dont font partie l’église Saint-Vigor, le chenil (aujourd’hui Hôtel de ville), l’hôtel du comte de Toulouse, la Maison des pourvoyeurs du Roy et la Maison de la blanchisserie, situées place de la Vierge.

L’avenue de l’Abreuvoir est l’une des plus anciennes rues de Marly. Sous Louis XIV, elle devient une route royale reliant les châteaux de Saint-Germain et de Versailles. Effectivement, le nom de cette avenue fait référence à la fontaine monumentale à l’entrée de la ville. L’Abreuvoir est un chef-d’œuvre de l’architecture classique, conçu par Hardouin-Mansart en 1699. Il est surplombé par les célèbres Chevaux de Marly, œuvres de Coustou, dont les originaux sont conservés dans la cour Marly au Louvre.

La découverte du village de Marly-le-Roi se fait également par ses beaux parcs et sa forêt de plus de 1700 hectares. En effet, le parc du Chenil, derrière l’Hôtel de Ville, par exemple, est un arboretum de 3 hectares aux essences riches et variées. Il a été créé en 1663 par Louis XIV. Vous trouverez également le parc Jean Witold, véritable lieu de vie des marlychois. Ou encore le jardin Maillol qui jouxte la Grande Rue. Les maisons construites entre 1660 et 1700, la Grande Rue avec ses nombreux restaurants et commerces charmants, offrent une image pittoresque propice à la balade.

Le village de Marly-le-Roi fut également un lieu d’inspiration pour les peintres impressionnistes. Notamment Alfred Sisley, qui habita au 4 avenue de l’Abreuvoir, de 1875 à 1878. Ou encore, Marie Cassatt qui y séjourna de juillet à octobre 1880, dans une maison dominant ce même Abreuvoir.

Alfred Sisley à Marly-le-Roi

Au cours de son long séjour à Louveciennes et à Marly, Alfred Sisley (1839-1899) peint de nombreux tableaux. Ils représentent surtout des paysages sous la neige, étant intéressé par tout ce qui fait jouer la lumière. Les mêmes sujets reviennent souvent : l’Abreuvoir, les routes fuyantes, les rives de la Seine et la Machine de Marly. Les inondations de Port-Marly en 1876, non loin de là, lui fournissent un sujet idéal dont il tire des effets de surface miroitante et de ciel balayé par le vent.

L’une de ses œuvres les plus singulières, est celle de La forge à Marly-le-Roi. Au n°48 de la Grande Rue, ce peintre paysagiste par excellence saisit l’atmosphère intimiste qui se dégage de cette scène d’intérieur. En réalité, la forge et l’activité humaine qui s’y déroulent, sont sublimées par un éclairage provenant à la fois d’une vitre poussiéreuse, dont un carreau est condamné et du feu rougeoyant de la forge.

Mary Cassatt à Marly-le-Roi

Comme évoqué précédemment, Mary Cassatt aussi est présente à Marly durant les mêmes années.

L’art de Mary Cassatt (1844-1926) se trouve dépendre à la fois de Manet et de Degas dans son ouverture sur une modernité qu’elle atteint par le choix des sujets qui sont ceux de ses amis et maîtres. Effectivement, elle aime représenter des scènes de vie quotidiennes de ses proches, dans des cadres propices à la détente et aux loisirs. Elle les peint souvent depuis une perspective surélevée, invitant ainsi le spectateur dans leur intimité.

Le village de Marly-le-Roi, continue de nous faire vivre ses instants de détente, ses moments de convivialité dans un décor quasiment inchangé.

 

Un incontournable  à découvrir

Créé par Louis XIV à la fin du XVIIe siècle, le Domaine royal de Marly était un lieu de retraite réservé au roi et à quelques invités privilégiés. Conçu comme un contrepoint à la vie de cour de Versailles, le domaine offrait un cadre paisible et élégant, avec un petit château entouré de pavillons symétriques et de jardins soigneusement aménagés. Bien que le château ait aujourd’hui disparu, le parc reste un lieu de promenade chargé d’histoire, où l’on peut encore ressentir l’esprit des séjours royaux.

Carnet de route

Bienvenue sur l'un des chemins impressionnistes de Saint Germain Boucles de Seine !

Flâner à Marly-le-Roi à travers ses 6 reproductions au cœur du Vieux-Marly et son Domaine royal.
Itinéraire
Au départ de la mairie de Marly-le-Roi (6min à pied de la Gare de Marly - Transilien L), ancien Chenil de Louis XIV, orientez-vous en direction de l'allée André Guillot pour apercevoir la première reproduction :

- Place du Chenil à Marly, 1876 Alfred Sisley (1839-1899), huile sur toile Don Depeaux, Musée des Beaux-Arts, Rouen, France ©C. Lancien, C. Loisel / Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie

Au bout de l'allée descendez à gauche pour prendre ensuite à droite la rue Mansart.

Suivez cette rue jusqu'à ce que vous arriviez dans la Grande Rue. En descendant sur votre gauche vous verrez la deuxième reproduction, rare représentation par Alfred Sisley d'une scène d'intérieure :

- La forge à Marly-le-Roi, 1875 Alfred Sisley (1839-1899), huile sur toile Donation Etienne Moreau-Nélaton, 1906, Musée d’Orsay, Paris,France ©Musée d’Orsay, Paris, France / Hervé Lewandowski

Redescendez la Grande Rue. Face à vous se trouve le bureau d'information touristique, n'hésitez pas à venir y faire un tour s'il est ouvert. Une conseillère en séjour sera ravie de vous informer sur toutes les belles choses à voir et à faire aux alentours !

Puis longez l'avenue des Combattants vers la gauche jusqu'à l'Abreuvoir. Ici vous trouverez la reproduction n°3 :

- La débâcle de la Seine à Port-Marly (Marly-le-Roi), 1876 Alfred Sisley (1839-1899), huile sur toile Donation Xavier Busquets, 1990, Museum de Montserrat, Barcelone, Espagne ©Museum de Montserrat

Observez le superbe Abreuvoir de Marly, sa ferronnerie et les chevaux de Marly qui le surplombent. Poursuivez votre route sur l'avenue de l'Abreuvoir et vous verrez un peu plus loin la reproduction n°4 :

- En hiver, effet de neige, 1876 Alfred Sisley (1839-1899), huile sur toile Palais des Beaux-Arts, Lille, France ©RMN-Grand Palais (PBA, Lille) / Stéphane Maréchalle

Revenez vers l'Abreuvoir. En partant sur la gauche cette fois-ci par la Côté du Cœur Volant vous découvrirez la cinquième reproduction :

Lydia assise sur un porche, faisant du crochet, 1881 Mary Stevenson Cassatt (1844-1926), huile et détrempe sur toile Collection particulière ©Christie’s Images/Bridgeman Images

Elle fut réalisée depuis un banc face à une balustrade surplombant l'Abreuvoir aujourd'hui encore visible mais installée dans une propriété privée.

Continuez votre chemin jusqu'à la dernière reproduction, de l'autre côté de la route, à côté de l'une des entrées du Domaine de Marly :

Vue sur le village de Marly-le-Roi, 1870 Camille Pissarro (1830–1903), huile sur toile Collection Emil Bührle, en prêt à long terme au Kunsthaus, Zürich, Suisse ©Kunsthaus, Zürich, Suisse

Votre parcours impressionniste est terminé, mais n'hésitez pas à prolonger le plaisir en arpentant les allées du Domaine de Marly et en flânant entre ses statues et ses bassins. Vous pouvez remonter le parc jusqu'au musée du Domaine royal qui vous contera le passé "intimiste" de Louis XIV mais aussi les secrets de la Machine de Marly.

Et en retournant vers la gare ne manquez de faire une pause gourmande dans l'un des restaurants et cafés de la Grande Rue.
Itinéraire
Au départ de la mairie de Marly-le-Roi (6min à pied de la Gare de Marly - Transilien L), ancien Chenil de Louis XIV, orientez-vous en direction de l'allée André Guillot pour apercevoir la première reproduction :

- Place du Chenil à Marly, 1876 Alfred Sisley (1839-1899), huile sur toile Don Depeaux, Musée des Beaux-Arts, Rouen, France ©C. Lancien, C. Loisel / Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie

Au bout de l'allée descendez à gauche pour prendre ensuite à...