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Nos spécialités culinaires des Yvelines

Notre territoire Saint Germain Boucles de Seine regorge de restaurants aux cuisines traditionnelles, gastronomiques et exotiques, de salons de thé cosy et de producteurs proposant produits frais et produits locaux.

Parmi tous ces trésors, la ville de Saint-Germain-en-Laye tire son épingle du jeu grâce aux nombreuses spécialités culinaires qui y sont nées. En vous baladant dans le cœur historique de la ville au gré des odeurs qui éveillent vos papilles vous pourrez déguster des desserts typiques tels que le Saint-Germain et le Debussy. Les commerces de bouche et leurs belles enseignes à l’ancienne vous proposent viandes de choix, fromages du cru de quoi satisfaire tous les gourmands.

Quels produits déguster à Saint Germain Boucles de Seine ?

Le gâteau Maurice Denis de la Maison Grandin

Un petit nouveau fait son apparition à l’occasion de la célébration des 150 ans du peintre Maurice Denis !
Un gâteau spécial, comme celui qu’avait déjà crée la célèbre pâtisserie en 1925 en l’honneur de Claude Debussy quelques années auparavant.
Celui-ci est un doux mélange de crème de noisette , noisettes entières torréfiées caramélisées et de gelée de framboises, le tout disposé sur une pâte sablée noisettes.

Maison Grandin
13 rue au Pain
78100 Saint-Germain-en-Laye

Le Saint-Germain – 1920

Spécialité créée par Monsieur Blanc qui officiait dans l’établissement aujourd’hui connu sous le nom de la pâtisserie Hardy*. Le gâteau se compose d’œufs, de beurre, de sucre et de poudre d’amandes. Le petit + de la pâtisserie Hardy ce sont les morceaux d’amandes entières à l’intérieur.

Pâtisserie Hardy
42 rue des Louviers
78100 Saint-Germain-en-Laye

Le Debussy – 1925

Cette pâtisserie fut créée par la maison Grandin en 1925 en souvenir du grand musicien né à proximité du magasin situé rue au Pain en 1862.
Il s’agit d’un petit gâteau composé d’un biscuit noisette, d’une mousse praliné, de raisins au rhum et d’un glaçage chocolat. Cette pâtisserie propose également sa propre version du gâteau Saint-Germain, ainsi que la boulangerie de l’Aigle d’Or.

Gâteaux

Le jus de pomme de Saint-Germain

Il est produit par l’exploitation agricole du Lycée agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye, située Route des Princesses.
Chaque année, la récolte donne entre 30 et 40 tonnes de pommes.
Issu d’une fabrication artisanale, 100% pasteurisé, il est homogène en texture et en goût.
17 variétés de pommes entrent dans sa composition.

Les Serres des Princesses
Route des Princesses
78100 Saint-Germain-en-Laye

Les Pommes Soufflées – 1837

La petite histoire dit que le premier train de la ligne Paris-Le Pecq/Saint-Germain qui transportait la reine Marie-Amélie en 1837 était en retard : le cuisiner du Pavillon Henri IV très inquiet en voyant ses pommes de terre refroidir se décida alors à les replonger dans la graisse pour les réchauffer et constata avec surprise que ses « frites » étaient devenues des « pommes soufflées ».

Hôtel-restaurant Pavillon Henri IV****
19-21 rue Thiers
78100 Saint-Germain-en-Laye
FERME TEMPORAIREMENT

La Sauce Béarnaise – 1837

Alexandre Dumas père et son fils s’installent à Saint-Germain en 1844 : ils habitent la villa Médicis et prennent une bonne partie de leurs repas au Pavillon Henri IV, hôtel installé à proximité et dont le célèbre cuisinier nommé Collinet fut surnommé par Dumas père « le compère en art culinaire et en côtelettes béarnaises ».
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la sauce béarnaise est originaire de Saint-Germain-en-Laye et non du Béarn. Elle a été créée en 1837 par erreur par le cuisinier du Pavillon Henri IV : il rattrapa une réduction d’échalote ratée en réalisant une émulsion avec du jaune d’œuf. Il improvisa le nom de « sauce béarnaise », son regard s’étant porté sur le buste d’Henri IV qui trônait dans la salle.

Sauce Béarnaise

Potage Saint-Germain

Le potage Saint-Germain

Serait-ce par les chemins du Nord que la recette de la soupe aux poix cassés est arrivée jusqu’à Saint-Germain ? Elle est à l’origine du potage à base de pois frais, devenu un classique en restauration, sous le nom de potage Saint-Germain.

Le potage Dubarry

Un potage qui est un classique de la cuisine française, délicat et raffiné, et qui est à base de chou-fleur. Ce velouté date du XVIIIème siècle et il tire son nom de la Comtesse Du Barry pour laquelle il fut inventé par son chef cuisinier à l’époque, Louis Signot.

La Purée de Saint-Germain

Ce plat évoque la culture des maraîchers, notamment le pois de Saint-Germain, courant dans les Yvelines.

Pommes soufflées

Le fromage « Le Debussy »- XXème siècle

Ce fromage de vache tout spécialement affiné par la fromagerie Sainte Suzanne (rue au Pain) est un triple crème à 70% de matière grasse.

Le fromage Le Saint-Germain – XXème siècle

Egalement fromage de vache triple crème, affiné dans les caves de la fromagerie Sainte Suzanne (rue au Pain), le Saint-Germain a la particularité d’être généreusement enrobé d’amandes hachées.

La Ferme Sainte-Suzanne
37 rue au Pain
78100 Saint-Germain-en-Laye

Le Vin des Grottes – 1999

Les communes de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq ont décidé en 1999 de replanter et d’exploiter des vignes sous la Terrasse de Saint-Germain-en-Laye afin de restituer à ce site sa vocation touristique.
En plantant 1820 pieds de vignes sur 2 000 m², en avril 2000, les deux communes ont renoué avec plus de treize siècles d’histoire, la culture de la vigne dans notre région remontant au VIIIè siècle. Le vignoble alpicois était, parait-il, très apprécié.

La plantation de ces vignes a été réalisée avec l’assistance technique d’un viticulteur œnologue aidé par le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye.

Cette vigne mêle deux variétés issues d’un cépage de pinot noir qui produit un vin de type bourgogne.

Chaque année en septembre, les vendanges sont l’occasion de créer une animation pédagogique et festive.

*https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/le-tour-d-ile-de-france-en-40-jours-destination-saint-germain-en-laye-1562236329

Les autres mets nés à Saint Germain Boucles de Seine

Le camembert affiné au Mesnil-le-Roi

Si le camembert « le Pont l’Évêque » est parmi les fleurons du patrimoine normand, il fut un temps où Le Mesnil participait à sa réputation grâce au talent de ses maîtres affineurs ! Dans l’entre-deux-guerres, M. Masson possédait une maison au 7 rue de la Marne (aujourd’hui n°35) eut l’idée d’utiliser sa cave pour affiner des fromages. Pour rentrer dans sa cave il fallait passer par une trappe qu’on ouvrait avec un contrepoids. Sa cave communiquait avec celles du voisinage ainsi que celle du château du Mesnil. En 1938, M. et Mme Rappin s’installent place de Strasbourg et deviennent maîtres fromagers. M. et Mme Imbott, installés rue des Cheverrures, seront les derniers fromagers affineurs du village. Près de 200 variétés de fromages étaient conservées dans les roches crayeuses des carrières, à 6 mètres sous terre.

Camembert Seine Saint Germain

 

Le Paris-Brest de Maisons-Laffitte

Célèbre douceur à l’amande et au praliné incorporé dans une belle pâte à choux, le Paris-Brest n’a plus à faire sa réputation. Sa forme ferait selon la légende référence à la course de vélo mythique créée en 1891 par Pierre Giffard, qui après plusieurs années de succès retentissant de son événement suggéra à son ami et pâtissier Louis Durand, établi à Maisons-Laffitte de créer cette gourmandise.

Et c’est ainsi que depuis 1910, la pâtisserie Durand installée avenue de Longueuil, continue de reproduire la recette originale et surtout de son pralin, gardée secrètement de génération en génération.

Paris Brest Maisons Laffitte