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Balade dans le vieux village de Marly-le-Roi

C’est une jolie balade qui vous attend dans les ruelles pavées et les maisons colorées de cette ville située entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye. Vous découvrirez son histoire imprégnée de royauté puisque c’est ici que Louis XIV avait choisit de faire bâtir sa résidence champêtre et vous tomberez sous son charme comme l’ont été, quelques siècles auparavant, de nombreux artistes, peintres, écrivains…

Informations circuit

Boucle de 2,4km. Difficulté : débutant.
Durée : 1h

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Circuit

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L’histoire…
A Marly-le-Roi, Louis XIV fit construire un château pour venir se reposer auprès de ses amis. Le Roi Soleil aimait beaucoup venir en forêt de Marly pour chasser. On raconte qu’un jour, au cours de l’une de ses parties de chasse, il trouva un fabuleux trésor caché au pied d’un arbre. Il demanda à l’un de ses fidèles serviteurs de prendre ce trésor et de le ramener au château de Marly mais lorsque la nuit tomba et que le Roi regagna son château, le serviteur n’était pas là, et bien sûr le trésor avait disparu… (pour lire la suite téléchargez le livret jeu sur Marly-le-Roi)

Itinéraire

Départ – Bureau d’Information Touristique
N°2 avenue des Combattants

Grande Rue

N°41 : Cette jolie propriété fut jusque dans les années 70 occupée par un hôtel-restaurant « Au Roi Soleil ». Pierre Bourdan, ancien animateur de la France Libre à la radio de Londres, y séjournait loin de l’agitation parisienne.

N°46 : A cet emplacement s’élevait autrefois l’Hôtel du Comte  de Toulouse (du nom du fils légitimé de Louis XIV et Madame de Montespan). Le bâtiment reconstruit au début du 19ème siècle aurait reçu plusieurs fois la visite de Talleyrand (homme politique et diplomate français).

N°39 : Magasins des 17ème et 18ème siècles réaménagés. Entre la rue de Madame et l’avenue des Combattants s’étendaient magasins et pépinières royaux.

Rue Madame

Cette rue évoque le souvenir de la princesse Palatine, seconde épouse de Philippe d’Orléans,  frère de Louis XIV. Elle appréciait les séjours à Marly.

N°6 : Dans cette maison fut arrêté en juillet 1926 Alexandre Stavisky, l’un des plus grands héros du 20ème siècle.

Place de la Vierge 

Appelée autrefois « carrefour d’en bas », elle était située près du coeur de Marly le Bourg. La statue de la Vierge rappelle le souvenir de Notre Dame du Bourg détruite à la fin du 17ème siècle. En face se situe l’ancienne maison des Pourvoyeurs du Roi qui était une dépendance du château.

A proximité, au N°5 de la rue Pasteur se trouve l’ancienne Maison de la blanchisserie du château, autre dépendance royale. Un lavoir y est encore conservé. Le lycée Louis de Broglie ouvre sur cette place, il a été construit en 1990 sur l’emplacement d’une propriété où vécut la grande tragédienne Rachel.

 

Place du général de Gaulle 

L’ancien cimetière de Marly le Bourg, entouré autrefois du Prieuré Saint Etienne, de l’église Notre Dame et de l’Hôtel Dieu occupait une partie de cette place. Quelques maisons anciennes la bordent dont une fut très longtemps un haut lieu de la gastronomie française : l’Auberge du Vieux Marly où son propriétaire André Guillot reçut de nombreuses personnalités. Face à l’hôtel de ville, une plaque émaillée reproduit un tableau d’Alfred Sisley, « Place du Chenil à Marly, effet de neige ». Cette reproduction fait partie du « Chemin des Impressionnistes » qui s’étend sur huit communes de la boucle de la Seine.

Hôtel de Ville et parc du Chenil 

Durant ses séjours à Marly, Louis XIV chassait très souvent en forêt. Devenu seigneur de Marly le Bourg en 1693, il installa son chenil dans le parc de l’ancien hôtel seigneurial et le grand veneur, Monsieur de la Rochefoucauld, logeait dans le colombier réaménagé. Du 18 ème siècle, le bâtiment actuel a gardé sa structure générale, sa charpente et les mascarons de la façade. Acquis par la ville en 1966, les services administratifs y sont installés depuis 1988.

Hôtel Couvé 

Hôtel particulier du 18ème siècle avec balcon de fer forgé soutenu par des consoles, cartouches et mascarons. Il servit d’hôtel de ville de 1846 à 1988. Le bâtiment bas au fronton orné d’une horloge fut construit en 1894 pour abriter l’école de garçons.

Rue Champflour 

Au Moyen Age on montait de Marly le Bourg vers Marly le Chastel par cette rue alors appelée rue de l’Hôtel Dieu. 5 N° 1 bis : Maison « Champflour »

De la grande propriété construite pour une vieille famille marlychoise au 17 ème siècle ne restent que les communs. Restaurée et aménagée, la maison fut occupée par Alexandre Dumas fils de 1884 à sa mort, en 1895.

Place Charles Le Brun 

Au Moyen Age s’ouvrait au-dessus le « carrefour d’en haut ». Le castrum de Marly le Chastel construit en 1087 pour les Montmorency, comportait donjon, colombier, geôle et était entouré d’une enceinte. Ravagé pendant la guerre de Cent Ans, il est en ruine dès le 15 ème siècle.

Rue de l’Eglise 

Eglise Saint-Vigor

Accolée au castrum, une première église dédiée à Saint-Vigor avait été construite au 11 ème siècle. Sur ordre royal elle fut remplacée par l’église actuelle consacrée en 1689, édifiée par Jules-Hardouin Mansart et Robert de Cotte. Eglise rurale, mais royale, elle est dédiée à Saint-Vigor et Saint-Etienne. Sa sobriété classique est remarquable. Entrée par le flanc gauche, face au presbytère.

A voir à l’intérieur : L’autel principal venant d’une ancienne chapelle du château de Versailles encadré de deux anges sculptés par Noël Jouvenet.

L’autel de la Vierge : Vierge à l’enfant de pierre par Robert Le Lorrain, 18 ème siècle. Au dessus de la porte de la sacristie, cloche de l’ancien prieuré Saint-Etienne datée de 1473.

Les fonts baptismaux proviennent en partie du mobilier d’origine et sont en marbre du Languedoc. Au-dessus, Vierge à l’enfant (ou Sainte-Françoise Romaine) attribuée à Pierre Mignard.

Les autels des transepts datent sans doute de la construction de l’église et sont dédiés à Saint-Louis et Saint-Thibaut, fils du seigneur de Marly et abbé des Vaux de Cernay.

Parmi les vitraux, exécutés à la fin du 19 ème siècle par Hirsch et Champigneulle, remarquez au transept est, à côté de l’autel, celui représentant Saint-Thibaut, recevant Saint-Louis et son épouse. Il leur offre un panier de onze fleurs de lys, symbolisant leurs onze futurs enfants. L’église fut richement dotée par Louis XIV qui y vint à plusieurs reprises assister à des offices ou des Te Deum. Des objets liturgiques et tableaux ont été déposés au Musée du domaine Royal de Marly.

Place Victorien Sardou 

Domaine du Verduron : au 17ème siècle c’était la propriété de Louis Blouin, 1er valet de chambre de Louis XIV. Largement transformée, elle fut acquise en 1863 par Victorien Sardou qui y fit bâtir une orangerie.

Château des Délices : construit aux 18 ème et 19 ème siècles, derrière l’église. Le domaine fut racheté en 1955 par le groupe Drouot aujourd’hui siège régional des Assurances Axa. Bel ensemble de verre qui s’intègre parfaitement dans le site.

Grande Rue 

Arête centrale du vieux village qui conduit à l’entrée du parc. Assez pentue (Louis XIV l’appelait la « montagne fort raide » et la fit paver en 1690), elle est bordée de maisons typiques formant un bel ensemble homogène. Aux 17 ème et 18 ème siècles vivaient ici vignerons, commerçants et artisans, personnel du château, mais aussi nobles, bourgeois et « polissons » venus jouer au « casino » du château.

A noter les toitures de vieilles tuiles, les lucarnes à la capucine, les petites niches des façades où étaient logés des saints protecteurs.

Rue Coysevox 

N°12 : Jolie maison rurale avec lucarne « à la capucine » permettant de rentrer le grain dans le grenier grâce à une poulie placée sous l’avancée de la toiture.

Grande Rue 

N°18 : Vieille maison à pans coupés et appuis de fenêtre de ferronnerie, escalier intérieur à balustre.

N°19/21 : Hôtel des 17 ème et 18 ème siècles d’ordonnance classique. N°23 : Dépendances de l’Hôtel du duc de Gèsvres, gouverneur de Paris, en pierre de taille, 18 ème siècle. Grande porte cochère avec mascaron, balconnet de bois, 19 ème siècle.

N°27 : Dans la cour, maison rurale typique à balcon et galerie couverte des 16 ème et 17 ème siècles.

N°52 : Maison à 3 mascarons et 2 oeils-de-boeuf (dépendances de l’Hôtel de Toulouse).

 

 

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